Les meilleures pratiques pour intégrer le numérique dans le DPC

Les meilleures pratiques pour intégrer le numérique dans le DPC

Le Développement Professionnel Continu (DPC) est un dispositif de formation obligatoire pour les professionnels de santé. Avec la digitalisation croissante du secteur, il est essentiel d’y intégrer les nouvelles technologies. Quelles sont les bonnes pratiques pour profiter au mieux du potentiel du numérique dans le DPC ? Éléments de réponse.

Valoriser les modules d’e-learning

L’e-learning, ou formation en ligne, présente de nombreux atouts en termes de flexibilité et d’interactivité. Il permet aux professionnels de se former à leur rythme, quand ils le souhaitent. Intégrer des modules d’e-learning de qualité dans le catalogue de formations DPC est donc indispensable.

Des formats variés et dynamiques

Pour une pédagogie efficace, il est important de miser sur des contenus multimédias : vidéos, infographies, tests, exercices pratiques, etc. L’apprenant est plus impliqué qu’avec de simples textes ou présentations.

Un suivi personnalisé des progrès

Les plateformes d’e-learning permettent aussi un suivi individuel des résultats, un accompagnement personnalisé des difficultés, une validation fiable des compétences…

Exploiter les data en santé

La révolution numérique a démultiplié les données disponibles dans le domaine de la santé (dossiers patients, objets connectés…). Le DPC doit former les professionnels à exploiter cette masse d’information pour améliorer leurs pratiques.

Collecter et traiter les données

Il s’agit d’abord d’acquérir les compétences pour collecter et organiser ces données : paramétrage d’outils de captation, structuration des informations…

Analyser et valoriser

Vient ensuite la capacité à analyser ces données (statistiques, IA…) pour en tirer des enseignements utiles au quotidien : dépistage de pathologies, suivi personnalisé des patients…

Former aux outils numériques métiers

De nombreux logiciels spécialisés investissent le quotidien des professionnels de santé. Le DPC est l’occasion de se former aux plus récents outils numériques dédiés à leur métier : dossiers patients informatisés, solutions de télémédecine, robots chirurgicaux…

Des mises en situation concrètes

Plutôt que de simples démonstrations, il est primordial de proposer des exercices pratiques sur ces outils : simulateur de téléconsultation, dossier patient fictif, opération sur robot virtuel…

Un accompagnement technique

Un support technique doit également être prévu pour répondre aux questions des utilisateurs et les guider dans la prise en main des logiciels.

Encourager les échanges en ligne

Les outils numériques facilitent aussi le partage d’expérience entre professionnels de santé. Le DPC gagnerait à exploiter ce potentiel.

Des forums et groupes dédiés

Mettre en place des forums ou groupes privés en ligne permettrait aux participants de partager des problématiques rencontrées, des bonnes pratiques, des retours d’expérience…

Un annuaire des participants

Un annuaire avec les profils et coordonnées des participants faciliterait la mise en relation et les échanges au sein de la communauté, au-delà des seules formations.

Conclusion

Intégrer le numérique dans le DPC est un enjeu crucial pour que ce dispositif de formation reste en phase avec son temps. Entre modules d’e-learning, exploitation des données médicales et approfondissement des outils métiers, les possibilités sont nombreuses.

L’essentiel est de viser des formations au plus proche des attentes concrètes des professionnels de terrain, pour leur permettre de tirer pleinement profit du potentiel des innovations technologiques.

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